Les Échos de BuzzerBeater - N°10
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Les Échos de BuzzerBeater - N°10

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SOMMAIRE

Édition Septembre 2009

Une rencontre

Présentation du club

Pieriku, adepte de la mythologie grecque et fan du CSP Limoges de la grande époque (voire des Lakers) décide un beau jour d'Octobre 2007 de mettre sur pied une équipe de basket qu'il souhaite emmener « sur le toit de l'Olympe ». L'Olympus Team était ainsi née.


La DII.3, peut-être la division la plus relevée en France après la Pro A. Quelques anciens de Pro A y traînent d'ailleurs tels l'UJAP, baboudain ou encore fatal picard, une ancienne figure emblématique de la Pro A.


Résultats

Prise en main en début de Saison 3, l'équipe a pas mal végété durant cette première saison, la faute à  un manager qui l'avait totalement délaissée et ne venait qu'une ou deux fois par mois pour vérifier les derniers résultats et s'étonner de voir certains joueurs hors de forme. L'équipe termina malgré tout tant bien que mal à  la 3e place.

Après une saison à  ce rythme-là , il décida de s'en occuper plus sérieusement et termina sa seconde saison en trombe, décrochant le titre DIV.37. La saison suivante, l'équipe échoua de peu dans la lutte pour la 2e place de sa conférence et termina donc une nouvelle fois 3e. Les favoris étant montés, l'objectif de cette seconde saison était le titre mais une avalanche de blessure s'abattit sur les joueurs. L'infirmerie ne se vida qu'en toute fin de saison, trop tard pour beaucoup mais à  la grà¢ce d'un finish époustouflant en finale de conférence, les olympiens se hissèrent à  l'échelon supérieur.

Depuis 3 saisons, l'équipe termine à  cette 3e place à  laquelle elle semble abonnée (5e fois en 7 saisons) sans avoir véritablement les moyens de viser plus haut.


Après une nouvelle troisième place décrochée de très peu (une seule victoire d'avance sur le 6e avant le dernier match), les olympiens se sont faits étriller au premier tour des PO.

L'effectif

Le niveau des joueurs

La force de l'équipe est concentrée sur ses lignes arrières avec des feux follets tels que Nicolas Saint-Martin et Stéphane Gisquet, capables de donner le tournis à  n'importe quelle défense. Par contre, à  l'intérieur, c'est un peu le désert et ses adversaires ne manquent pas une occasion d'appuyer là  où cela fait mal

Les joueurs ont-ils évolués?

Oui, et heureusement vu qu'une bonne partie des joueurs présents la saison dernière étaient présents à  la création de l'équipe ou draftés.

Les transferts

Je crois que jusqu'à  la fin de cette saison, l'Olympus Team détenait le record de stabilité. Si l'on ne tient pas compte des draftés qui n'ont pas été gardés, seuls 6 joueurs ont été recrutés en 7 saisons (dont 4 entre la fin de la saison 3 et le début de la saison 4) pour 7 départs.

Deux joueurs majeurs

Dans le Panthéon de l'équipe, deux joueurs se détachent.

Tout d'abord, il y a Nicolas Saint-Martin, la gà¢chette de l'équipe. Shooteur infatigable, il est capable de gagner un match à  lui tout seul. Le soucis est qu'il a tendance à  ne pas penser à  impliquer ses coéquipiers et shooter même dans des positions défavorables. L'équipe ne vit et meurt que par lui. Pour lui, marquer plus de 40 points est monnaie courante mais lorsque ses coéquipiers marquent à  peine ce total, la défaite n'est jamais bien loin.


Quentin Ferran, le capitaine de l'équipe est un peu l'anti-thèse de Saint-Martin. Pour lui, c'est le collectif qui doit primer par-dessus tout. Il détient d'ailleurs le record du club avec 17 passes décisives en un seul match. Star de l'équipe à  ses débuts, cet Ailier Fort enchaînait les triples-doubles et remporta haut la main le titre de MVP en saison 3. Mais, alors que Saint-Martin prenait de plus en plus d'assurance, lui a stagné au point de ne plus faire que de la figuration face aux monstres stéroà¯dés qui lui étaient opposés dans la raquette. Après 144 matchs de saison régulière disputés sous les couleurs olympiennes, le coeur serré, les dirigeants ont décidé qu'il était temps de tourner la page et lui ont dit « au revoir » lors de la dernière journée du championnat.


L'entrainement

Est-ce que l'entraînement et la formation des joueurs sont importants ?

Très important vu que jusqu'à  la fin de cette saison, 5 joueurs étaient présents depuis la création de l'équipe et 5 autres draftés durant les 3 premières saisons. C'est l'entraînement de ses joueurs qui permet à  l'équipe de progresser.



Est-ce un entraînement spécifique ?

Oui, après quelques tergiversations durant les deux premières saisons, l'entraînement s'est stabilisé sur les lignes arrières afin qu'elles deviennent les plus complètes possible. Aucune « grosse » star phagocytant le budget de l'équipe par son salaire mais un certain nombre de bons joueurs permettant d'avoir une équipe B presque aussi compétitive que l'équipe A.

L'objectif de l'équipe et la poursuite

Pour la saison à  venir, l'objectif sera une nouvelle fois le maintien (le président ne renie pas ses origines auxerroises). L'écart est beaucoup trop importants avec les cadors de la division pour viser plus haut et des promues aux dents longues risquent une nouvelle fois de venir jouer les trouble-fêtes.

Des changements à  venir?

Oui, de très gros changements même. 4 intérieurs viennent de faire leurs valises, dont Quentin Ferran. Le manager a décidé d'essayer de passer à  la formation de jeunes et talentueux intérieurs. Le début de saison risque d'être difficile vu la baisse de niveau certaine des recrues par rapport aux anciens. Mais, s'ils suivent bien l'entraînement défini, l'équipe n'en sera que plus forte en fin de saison.

La vie du manager dans BB

GM depuis 2 mois, ce qui représente une charge non négligeable de travail (j'espère en tout cas que les lecteurs en sont satisfaits ;-) ), sélectionneur de l'équipe nationale Egyptienne éliminée sans gloire en Coupe d'Afrique et modérateur sur BBF à  mes heures perdues. Egalement ancien membre fondateur de l'ODP et bien entendu partant pour de nouvelles rencontres IRL avec les autres membres ;-)

PS : Je vous rassure, j'ai bien une vie en dehors de BB :-D

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